Sur le plan de la santé, les femmes font face à des défis qui leur sont propres et qui perturbent souvent leur carrière et leur vie; par exemple la ménopause, l’endométriose et les traitements de fertilité. Ces enjeux sont aggravés par la stigmatisation sociale et un manque de compréhension, en particulier pour les femmes dans les communautés marginalisées.

Le 6 novembre, des personnes occupant des rôles de leadership ont profité de Women’s Health at Work – Closing the Gender Gap, un événement organisé par le Globe and Mail, pour s’attaquer de front à ces problèmes. Janet Ko, cofondatrice de la Fondation canadienne de la ménopause, a raconté comment les symptômes de la ménopause ont fait dérailler sa carrière — une histoire dans laquelle de nombreuses femmes se reconnaissent.

Les chiffres sont renversants : c’est 3,5 milliards de dollars par année que les symptômes de la ménopause non traités coûtent à l’économie canadienne. Résultats? Une perte de productivité, des journées de travail manquées et des femmes qui se trouvent forcées à réduire leurs heures de travail, à occuper des postes de moindre responsabilité ou à quitter le marché du travail au cours des années les plus lucratives de leur carrière. Selon les panélistes, ce qu’il faut c’est une meilleure sensibilisation, une plus grande souplesse en milieu de travail et de meilleurs régimes d’avantages sociaux pour aider les femmes à s’épanouir au travail.

Malgré les idées fausses qui circulent au sujet de la santé des femmes, des experts comme la D^re Yolanda Kirkham sont optimistes. « Nous devons nous faire entendre, réfuter les mythes et apporter des changements concrets », a-t-elle déclaré. En inscrivant les conversations dans la normalité et en proposant de vraies solutions, les milieux de travail peuvent aider les femmes à réussir.

La Fondation canadienne de la ménopause travaille pour un avenir où aucune femme ne sera laissée dans l’ignorance au sujet de sa santé.