Restroom sinks

Heidi : Je veux simplement me sentir normale

Alors qu’elle faisait face à la périménopause, la liste de souhaits d’Heidi était courte : elle souhaitait simplement pouvoir vivre comme à l’ordinaire et se sentir normale. En apparence, cela n’est pas beaucoup demander, mais compte tenu des lacunes que l’ensemble de la société montre dans la compréhension de la ménopause, et de la façon dont celle-ci affecte les femmes, pour se sentir « normale », on peut avoir l’impression de devoir escalader le mont Everest. « Ma périménopause dure depuis sept ans, et personne ne m’a fait part de son expérience », a déclaré Heidi.

Pour Heidi, la périménopause a entraîné des règles qui étaient si abondantes qu’elle devait porter deux tampons super-plus et une serviette hygiénique pour passer à travers la nuit. Et elle était obligée de changer cette encombrante protection toutes les heures et demie sinon elle risquait de saigner à travers ses vêtements.

C’était stressant sur le plan émotionnel et c’était compliqué. « Les poubelles minuscules des cabines des toilettes du bureau partagé étaient loin de pouvoir recevoir tous les déchets que je produisais », a-t-elle précisé. « J’ai dû apporter mes propres sacs poubelles et mes serviettes humides. C’était un cauchemar qui s’ajoutait à tous mes autres symptômes. »

La COVID-19, les symptômes, le décès de sa mère et l’absence d’accès à un médecin de famille ont contribué à faire de ces années des années où il lui a été difficile de trouver des solutions qui la soulageaient. Cependant, l’an dernier, elle a pu trouver un médecin de famille qui l’aide à retrouver la santé.

Heidi pense que quelques changements élémentaires dans le milieu de travail amélioreraient sa situation. Des toilettes adaptées et la possibilité de travailler depuis son domicile un ou deux jours par mois lorsque les symptômes sont les plus intenses amélioreraient les choses.

En outre, Heidi considère que les principaux problèmes sont le manque d’information et de compréhension. « Les responsables ont besoin de formation et d’information », a-t-elle conclu. Heidi pense que des femmes, des employeurs et des médecins mieux informés permettraient aux femmes de mieux surmonter leurs problèmes, réduiraient les perturbations et atténueraient la baisse de productivité au travail.